La vitamine D est ou cholécalciférol, est aujourd’hui plus considéréz comme une hormone que comme une vitamine. Sa synthèse dans le corps humain se fait par différents procédés physiologiques dont le premier est l’exposition de la peau au soleil.
Entre octobre et avril, le temps de luminosité quotidien diminue fortement sous nos latitudes. Qui plus est, l’angle des rayons solaires avec la Terre change, durant cette moitié d’année, et, en France, nous ne sommes pas capables de synthétiser suffisamment de vitamine D par rapport à nos besoins. Sur les mois d’hiver, une supplémentation en vitamine D devient donc indispensable.
Les rôles de la vitamine D sont multiples : elle permet une bonne santé osseuse en favorisant l’absorption du calcium, permet de jouer sur les parodontites et la perte des dents, joue également sur le renforcement musculaire et la santé articulaire. Un niveau correct de vitamine D permet de diminuer les douleurs musculaires, articulaires et osseuses. Un taux élevé de vitamine D est recommandé par la Société canadienne du cancer afin de diminuer les probabilités de récidives.
Elle a un impact sur le système nerveux (la survenue de la dépression hivernale apparait lorsque les taux de vitamine D sont au plus bas !), et elle permet de renforcer le système immunitaire. On a mis en évidence en 2010 que le système immunitaire « ne démarre pas » en l’absence de vitamine D dans le cas d’infections ORL et broncho-pulmonaires, ou de grippe. Donnée à doses suffisantes, elle entre dans le système de régulation de l’inflammation, notamment pour les maladies auto-immunes.
La vitamine D est également présente dans le mécanisme de régulation de la tension artérielle.
Avant de se supplémenter, vous pouvez vérifier votre taux de vitamine D sanguin en laboratoire d’analyses. Cette analyse n’est pas remboursée mais reste très abordable.
Attention aux personnes ayant une insuffisance hépatique ou rénale, qui demanderont des conseils individualisés en la matière.
La supplémentation sera plus intéressante si elle est faite sous forme d’absorption journalière (goutte à goutte) plutôt que via une ampoule à dose unique qui demande un travail supplémentaire au foie.
Outre la supplémentation en vitamine D, vous pouvez consommer de l’huile de foie de morue, comme autrefois, afin de remonter vos taux l’hiver…
Je vous invite à en découvrir beaucoup plus en lisant le livre Vitamine D : mode d’emploi de Dr Brigitte Houssin (edition Thierry soucard) dont vous pouvez trouver des extraits ici